A l’heure du confinement, de nombreux propriétaires de chevaux se demandent s’ils ont le droit d’aller nourrir leur animal ou de le déplacer. Voici des réponses à leurs questions…
Coronavirus (COVID-19) : des précisions sur le sort des chevaux
- Nourrir les chevaux
Durant le confinement, le propriétaire d’un cheval n’a pas le droit de se rendre dans un centre équestre ou dans un haras. Ceux-ci sont, en effet, fermés au public. C’est donc aux employés du centre équestre ou du haras qu’il revient de nourrir le cheval.
Si le cheval se trouve dans un pré et est habituellement nourri par son propriétaire, et que ce pré ne se trouve pas à proximité de son domicile, le propriétaire doit, autant que possible, faire nourrir son cheval par les personnes habitants près du pré.
Si c’est impossible, le propriétaire peut se déplacer, muni de son attestation individuelle dérogatoire, pour nourrir son cheval.
- Dans les structures d’accueil des chevaux
Lorsqu’un nombre d’employés insuffisant peut conduire à menacer gravement le bien-être du cheval dans la structure d’accueil (haras, centres équestres, etc.), celle-ci peut avoir recours, pour assurer les besoins physiologiques fondamentaux des animaux, à des personnes non-salariées.
- Transport des chevaux
Un particulier n’a pas le droit de transporter ses chevaux d’un endroit à un autre, sauf motif impérieux, de bien-être animal, comme le manque de nourriture.
Si un déplacement est nécessaire, il doit se munir de son attestation de déclaration de détention de chevaux, des documents d’identification de son(ses) cheval(aux) et de l’attestation de déplacement dérogatoire.
Source : FAQ du Ministère de l’Agriculture du 1er avril 2020
Coronavirus (COVID-19) : pour les propriétaires de chevaux… © Copyright WebLex – 2020